lundi, décembre 04, 2006

Partir "petit", commencer "moyen" ou viser "gros" ?

(J'utilise les guillemets car la notion de taille est fonction de l'expérience professionnelle de chacun. Personnellement petit correspond pour moi à une structure de moins de 10 personnes, moyen entre 10 et 20 et gros plus de 20 personnes.)

La définition de la taille de la cible est une question essentielle mais difficile. Il faut y répondre pour pouvoir avancer dans un projet de reprise.

La réponse dépend visiblement d'un certain nombre de paramètres:

- envie de gérer une petite, moyenne ou grosse structure -> est-ce que j'ai envie de tout gérer au quotidien ou est-ce que je préfère déléguer ?

- majoritaire, en association ou en minoritaire -> quel degré d'autonomie est-ce que je vise (ou que je peux me permettre - voir points ci-dessous) ?

- compétences dans le métier exercé -> est-ce que je peux gérer seul ou est-ce que je dois impérativement m'entourer ?

- capacité à lever des fonds -> qu'est-ce que je peux viser comme valorisation, donc comme taille, en fonction de mes compétences professionnelles, de ma capacité à convaincre et rassurer et de mon apport (et de mes garanties personnelles ?) ?

- dossier étudié -> je me suis rendu compte que ce paramètre est tout aussi importante car il module les 4 précédents. Il est difficile de synthétiser ce point car je pense qu'il n'y a pas de règles.

Vous le verrez quand vous étudierez des dossiers et que vous tomberez sur un coup de coeur en dehors de vos critères rationnels !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

... J'ai lu avec intéret les différents points que vous développez sur votre blog. Je vous confirme qu'un cessionaire déterminé à acquérir y parvient (généralement dans l'année ou l'année et demi) s'il gère chaque étape de la transaction avec le cédant et/ou son conseil avec un esprit de construction à priori, toujours propice dans la détermination de l'accord à posteriori, s'il sait deumeurer et une force de proposition dans la relation tout au long du processus, puis saura transiger au moment opportun. Transiger étant l'idée force dans la notion de transaction.
Pour ma part, j'en a fait l'expérience. En tant que cédant d'une activité de services, puis depuis une dixaine d'années maintenant, en tant que conseil en rapprochement d'entreprises.
bien à vous, Daniel Delamard CFK finance